ATELIER ECRITURE

Ecrire ensemble...
Atelier d’écriture pour tous !
Jouer ensemble avec les mots, une aventure
de partage, d’échange, de création,
sans tabou, sans préjugé, sans convention,
sans sanction, sans école,
pour libérer le récit, la parole, l’écoute, l’ouverture
aux autres, aux auteurs, à différents univers,
enfin se découvrir en laissant aller son imagination
sur la feuille couverte de mille mots bien à soi.

TEXTES des adhérents de l’atelier d’écriture

lus à la Soirée des Vendredis de l’espace Quinière

sur le thème du Rêve

Rêver l’espace Quinière 

 On était en 2030 et E.T. n’était pas revenu sur terre depuis bien longtemps. Il posa sa soucoupe volante sur le terre-plein devant la Quinière et en descendit le cœur plein d’entrain car il avait prévenu les enfants de son arrivée sur Tik tok et il savait être attendu.

Lorsqu’il entra dans le hall tous coururent vers lui en criant des Hourras d’allégresse : il n’avait pas vieilli car l’atmosphère de l’espace préserve les êtres qui y vivent et même la flore y est éternelle. De  nombreuses personnes étaient attablées dans le hall qui avait été transformé en grande cafétéria, où comme chez Mac Do, on pouvait commander une boisson, en en-cas et même un repas sur une machine qui vous servait en un clin d’œil. Ce lieu était devenu un lieu de rencontre permanent où jeunes et vieux pouvaient se retrouver à toute heure, et bénéficier d’un karaoké, de différents flippers et juke-box, d’un trempoline, piscine à balles et parc musical pour les bébés, ainsi qu’une multitude jeux de société achetés sur Mars ou sur la Lune. Les enfants conduisirent E.T. pour une visite guidée de toutes les nouveautés du lieu. Le sous-sol avait été comblé et désormais chaque salle était baignée de lumière. Au rez-de-chaussée, on disposait désormais d’une grande salle de sport avec compteur de calories, tensiomètre sur chaque appareil, et un distributeur qui offrait des boissons énergisantes ou protéinées.

Un peu plus loin se trouvait la salle de spectacle : jeux de lumière et zone perfectionnée attendaient les participants et le public, et une série de décors modulables à l’infini était actionnée en coulisses. Un grand nombre de fims attendait avec programmation pour dix personnes minimum. Et un appel aux candidatures avait amené de nombreux conférenciers en histoire, philosophie, littérature et d’autres disciplines qui avaient apporté une vraie valeur ajoutée à la vie culturelle de la Quinière. Quelques chefs étoilés ou non venaient même partager leur savoir et parfois même le mettre en pratique avec l’atelier cuisine. Quelques poètes amateurs y partageaient aussi leurs créations. E.T. était émerveillé et demanda aux enfants lesquels d’entre eux accepteraient de l’héberger quelques jours afin qu’il se familiarise avec la nouvelle organisation des lieux. Bien sûr tous ou presque se proposèrent : alors il fut convenu qu’il commencerait par séjourner chez le premier qui avait levé la main et que désormais il descendrait passer une journée par mois chez chacun d’eux.

 

Marie-Claude

 

 

                                                     Rêver l’espace Quinière

Salut mon frère venu d’une autre galaxie, descends de ta soucoupe volante, viens avec moi rêver l’espace Quinière.

Un grand tapis rouge nous attend, c’est un tapis volant et une baguette magique  dissout les murs et les portes.

Entrons vite. Nous sommes projetés dans une magnifique salle de spectacle, pas besoin de ticket pour entrer. Sur la scène, des petits lutins blancs dansent et chantent. Les parents applaudissent et crient « c’est mon fils ; c’est ma fille ». Regardez comme ils sont beaux ! tout s’éteint.

Le tapis volant nous entraîne dans une salle lumineuse ou des êtres bizarres écrivent sur des feuilles multicolores qui s’envolent au vent. Ici tout est ouvert. Les écrivains en herbe ressemblent à des astronautes. Ils nous délivrent un message écrit en lettres d’or : « Ouvrez votre cœur à l’écriture, frères de tous pays ». Pas de temps à perdre, le tapis volant nous propulse à toute allure au-dessus d’un escalier en colimaçon. Une musique nous attire. Sur une estrade multicolore un petit lapin joue sur un piano tandis qu’un lutin lui tourne les pages.

Ici les animaux sont rois et les enfants assis autour d’eux  des magiciens issus des étoiles. Soudain, devant nous les murs s’écartent : nous  atterrissons dans  une salle de sport animée où  des clowns jouent sur des ballons, tandis que des enfants rient aux éclats en faisant des cabrioles .Qu’il fait bon vivre ici ! Tout est joyeux, pas de tension, quel bonheur dans ce lieu.

Oh, mais que se passe-t’il ? les enfants s’affolent, courent partout, hurlent. Mais où sont donc les animateurs ? Il faut être plus nombreux pour encadrer ces petits monstres .Recrutez, recrutez vite Madame la Directrice ! Trop de  bruit sortons d’ ici, apportez les écouteurs pour nos oreilles, des lunettes 3 D pour nos yeux, car un film nous est projeté sur un écran géant .

Tout à coup le toit se soulève. Les oiseaux chantent. Le spectacle est dehors.  Un magnifique feu de bois nous attend, nous formons un cercle tout autour et  chantons en cœur. Puis un somptueux goûter nous est servi par des cosmonautes. Avons-nous atterri sur ta planète petit frère venu d’une autre galaxie ? Mais non mon ami, regarde, c’est le nouvel espace Quinière, celui dont vous rêvez.  Je suis descendu sur terre pour vous l offrir.

Vous pourrez assister à tous les spectacles et aux activités gratuitement.à votre  rythme. Ce sera comme sur ma planète ou  le temps n ‘existe plus. Vous aurez tout ce que vous désirez. et des boissons à volonté, il fait bien soif dans ce hall d’entrée, il n’y a que des chaises et des tables.

Mon ami est remonté dans sa soucoupe volante. Tout cela hélas n’était qu’un beau rêve irréalisable.

Il est tout de même bien accueillant notre espace Quinière et nous y venons avec plaisir. Tous ensemble nous allons améliorer certaines imperfections , proposer d’autres activités et écrire de nouveaux projets.

Au travail.

Rêver c’est bien, agir c’est mieux !

Lilliane

Rêver l’espace Quinière.

J’ai fait un drôle de rêve cette nuit là:

C’était une journée portes ouvertes, et j’allais m’inscrire à l’atelier écriture au centre de la Quinière. Sur un mur  Dans le hall d’entrée était  affichait un trombinoscope,chaque  intervenant(e)  y était représenté(e) avec : le nom et prénom, ses fonctions  et activités ainsi que sa photo.

A cette journée portes ouvertes nous avons été accueilli par une partie du personnel de direction, du secrétariat, les animateurs et de la maintenance.

Nous avions été invités à participer, par petits groupes, à une visite  complète du centre, nous circulions dans un long couloir en pente qui du rez-de-chaussée au  sous-sol en passant par le premier étage il  desservait  Bureaux,  salles  et ateliers d’activités et qui devenait de plus en plus sombre au fur et à mesure que nous nous dirigions vers le sous sol.

Toutes les portes étaient restées ouvertes pour l’occasion ce qui nous permettait de jeter un coup d’œil dans les salles. Je les reconnaissais ces salles que j’avais expérimentées lors de mes activités des années précédentes et je me rappelais surtout de celles qui n’étaient pas bien  adaptées à nos activités.

Ces à ce moment là que j’ai entendu une toute petite voix  qui me disait « vous pouvez proposer des changements pour adapter la salle aux ateliers, des couleurs en fonction du besoin d’éclairage, installation des tables, des chaises et des meubles de rangement. Peut être créer un petit espace pour préparer le             café .

Et surtout trouver une solution pour amortir tous ces bruits.

 

Tout en m’interpelant cette petite voix continuait…  ce grand hall,  premier lieu d’accueil du centre il faut lui donner des   couleurs, des odeur et de la lumière, y mettre des tableaux et revoir le bar pour permettre à tous les usagers du centre d’y accéder et de partager des moments de convivialité.

 

Pour clore chaque année l’organisation d’une grande exposition serait une bonne idée, le but serait de faire découvrir les réalisations  de chaque atelier: couture, dessins- peintures, sculptures, photos, encadrement cartonnage etc.   et de spectacles afin de stimuler l’envie de faire.

Et pour l’année suivante, une présentation du futurs programme en intégrant les demandes de nouveaux ateliers

Épuisée par tout ce questionnement et surtout Faute de trouver des solutions, je  pris une énorme éponge  posée sur ma table et m’en servis  pour qu’elle absorbe tous les sons et  bruits  nuisibles.

Et J’appelais à mon secours la fée électricité[1] en la priant de venir nous aider pour qu’ une vraie et grande lumière  éclaire,  nos salles, nos idées et nos travaux.

Et comme un miracle le centre s’illumina, en silence régna, une douce musique se mit à raisonner, la foule à hurler des bravos !

 

Quand soudain la petite voix me réveilla … ne demande plus rien !

le centre de la Quinière  c’est un lieu rencontre, c’est un lieu de partage chacun y vit comme il l’entend avec un code de vie, et le respect des uns et des autres.   

Oui La Quinière est un centre d’activités socio-culturelles qui nous écoute et nous offre tant d’activités c’est pour cela que nous l’aimons bien.

 

Annie                                                   

 

 

[1] La fée Électricité c’est le progrès qui éclaire, qui chauffe, qui cuit, qui transporte, qui produit, qui libère la condition humaine. On peut dire que pour elle, ça marche du feu de Dieu.

Rêver l’espace Quinière / ALEP

 

I have a dream, disait un orateur américain il y a peu.

Moi aussi, de mon deuxième sous sol je ronge mon frein.

Façon de parler, car j’ai un voisin qui fait du bruit.

Non ce n’est pas la fête des voisins, mais s’il grignote encore ce bout de carton aussi bruyamment, ça va l’être sa fête, je vais m’occuper de lui personnellement.

Il s’appelle Ratatouille et il se croit tout permis, il se prends pour un chef.

Mais, n’est pas beau cuse qui veut !

Dans sa gamelle il rate et touille sans arrêt, on ne peut plus savourer Edmond Dantès dans le calme !

Si Alexandre Dumas me voyait il en ferait un feuilleton. Que je dévorerais illico c’est sûr.

C’est pas parce que je m’appelle Minnie que je vais me laisser intimider par un vieux rat de bibliothèque à la retraite, il aurait 62 ans, moi je lui en donne 64 au moins.

Un museau vaut mieux que dix nez, c’est Walt mon papa qui disait ça.

Il me manque mon papa, qu’est ce qu’il était drôle, avec sa cane, son chapeau et sa petite moustache, ah non lui c’est Charlie Chaplin, je confond un peu, ce doit être l’émotion.

Et ce rat qui ronge encore…

Cet Espace Quinière, je n’en peux plus, c’est un labyrinthe, tu rentres d’un côté et ceux qui sortent ne te croisent pas, c’est pas Chambord non plus, y a pas photo, mais la rampe à double révolution croisée d’un escalier colimaçonnesque, fallait l’inventer.

C’est pas Rosa Parks qui va me démentir, je n’ai pas envie de me lever et laisser ma place à ce vieux rat.

Si tu ne me trouves pas à l’arrière du bus, c’est que je serai à l’avant, foi de Minnie.

Et oui j’ai poinçonné mon billet mon chou, mais je ne peux pas te le montrer, je l’ai confondu avec un Curly.

Il y a sur la place de l’ALEP un bus numérique, m’intéresse pas, il n’y a rien à manger, même pas un volume de la bibliothèque rose ou verte, pas un bouquin de cuisine non plus…

C’est que des 0 et des 1 le numérique, moi je n’y comprends rien depuis qu’on a même plus besoin de souris pour naviguer et cliquer à tour d’index.

Bon en ce qui concerne l’espace Quinière, c’est vide, trop grand et on ne sait pas où chercher, ça manque de panneaux indicateurs.

Faut quand même pas une fusée pour aller dans l’espace Quinière, n’exagérons rien, mais ça manque de capitaine Haddock, mille sabords, y a que des Castafiore ici, même pas un Dupont.

Je vous demande pas un Tournesol, il est déjà déboussolé, et il serait toujours en retard de toute façon, malgré son fameux pendule.

Faut pas croire, mais pour une souris j’ai pas mal de culture, avec tout ce que j’ai ingurgité dans ma petite vie, au moins une tonne de papier au bas mot, des classiques, des BD, des romans, des grands prix, j’ai même essayé la Pléiade, mais c’est trop épicé pour mon fin museau, j’éternue allergiquement à une écriture trop poivrée ou gingembrée.

Je préfère si j’ai à choisir, les magazines de couture, j’aime bien aussi les cartes à jouer, je m’amuse beaucoup avec.

L’autre jour je suis tombée sur un Monopoly, les billets étaient savoureux surtout le violet de 5000.

Ici c’est l’enfer au paradis, il y a une salle vitrée qui n’est même pas insonorisée.

En plus de se faire voir, j’entends tout ceux qui passent ou tout ce qui se passe, quand je rédige mes mémoires, c’est pas top.

Madame la directrice, la couture fait du bruit, pas les aiguilles, mais les langues des couturières qui vont et qui viennent.

Même pas fatiguées les filles…

Je ne voudrais pas d’accrocs avec elles, mais c’est une histoire cousue de fil blanc, ourlée de velours soyeux, soyez diplomate Madame. Une fermeture éclair serait la bienvenue.

Voilà mon rêve pour l’espace Quinière, plus (++++) de paperasse, avec de l’intimité et une grosse tapette à rat pour plus de tranquillité.

Merci Madame la directrice.

 

Jean Louis METIVIER

Rêver l’espace Quinière / ALEP

 

Je suis sorti de l’atelier d’écriture en étant sur un petit nuage. Croisant Alain sur mon chemin, je le vois entouré d’un petit halo jaune : Oui, me dit-il, je fais du chant choral à l’Alep. Mais toi, pourquoi ce halo bleu qui t’entoure ? Et bien moi, je sors de l’atelier écriture.

Comme c’est magique, nous avons chacun  une lumière indiquant notre activité !

Et je découvrais ainsi  d’autres lumignons colorés indiquant aux seuls initiés leur participation à une activité alépienne.

En déambulant dans Blois, je croisais ainsi d’autres personnes aux halos bariolés.

Tiens, dis-je, en rencontrant Jean-Louis, collègue d’écriture ; je ne savais pas que tu chantais aussi ! Mais oui, éclata-t-il de rire en faisant briller son halo vert.

Jean-Luc

Atelier d’écriture à Blois :

Pour les adultes

Le mardi de 14h15 à 16h15

Tarif : 30€

 

ATELIER LIBRE

ATELIER LIBRE

Espace Quinière Rosa-Parks
31 avenue du Maréchal Juin
41000 Blois

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